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  • 1 Jean Jaurès, Extrait du Discours à la Jeunesse

    Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire ; c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de noire bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques.
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  • 2 Jaurès

    Je n'ai jamais séparé la République des idées de justice sociale dans la vie privée, sans lesquelles elle n'est qu'un mot.
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  • 3 Profession de foi du député J Jaurès 29 avril 1906

    La République est le seul gouvernement qui convienne à la dignité de l'homme, car elle seule met en jeu la raison et la responsabilité de tous...
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  • 4 Jaurès

    Je porte en mon cœur un rêve de fraternité et de justice, et je veux travailler jusqu'au bout à le réaliser.
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  • 5 Jaurès

    La République c'est le droit de tout homme, quelle que soit sa croyance religieuse, à avoir sa part de la souveraineté
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Colloques, publications, expositions, spectacles c’est à un foisonnement d’initiatives que va donner lieu le centième anniversaire de la mort de Jean Jaurès en juillet 2014. L’homme de l’unité socialiste, l’orateur pacifiste, le brillant intellectuel, le député défendant avec fougue les droits sociaux ou la laïcité reste une référence pour la gauche française. Il ne s’agit pas ici de faire une biographie complète de Jaurès, il existe de très bons ouvrages pour cela, mais de voir ce qui dans son parcours peut être utile à la gauche d’aujourd’hui.

Du républicanisme au socialisme

Jaurès est né en septembre 1859 à Castres dans le Tarn. Il est un brillant étudiant qui va s’élever socialement grâce à l’école de la République. Normalien, agrégé de philosophie en 1882, Jaurès défendra toute sa vie une éducation laïque qui assure l’émancipation des enfants de la classe ouvrière. Il soutient une thèse intitulée De la réalité du monde sensible et une autre, en latin, sur les origines du socialisme allemand. Très tôt saisi par le virus politique, il se présente à la députation en 1885 et est élu sur une liste républicaine. Bien que déjà sensible à la question sociale, Jaurès n’est pas encore socialiste, son adhésion  au mouvement ouvrier sera progressive. Battu aux législatives de 1889, le jeune Jaurès redevient professeur à l’université de Toulouse et écrit des articles pour la Dépêche. En 1890, il est élu maire adjoint de la ville rose, il est chargé des questions scolaires. Il œuvre à la construction d’écoles élémentaires et à l’ouverture de l’institution aux  enfants des milieux populaires. C’est en 1892-1893 que se situe le grand tournant dans l’itinéraire de Jaurès. A Carmaux, ville minière où le marquis de Solage règne en maître, un ouvrier nommé Calvignac est élu maire. Prenant prétexte de ses absences, le marquis, qui est le patron tout  puissant des mines, le licencie. Les ouvriers se mettent alors en grève et font appel à Jean Jaurès, dont la notoriété est grandissante, pour les soutenir. Il écrit des articles en faveur de la grève, pour la réintégration de Calvignac et se rend sur place à plusieurs reprises. Calvignac a finalement gain de cause, Solage se sent humilié, démissionne de son poste de député et provoque donc une législative partielle. Le contact avec les mineurs en grève, les échanges avec les militants socialistes de Carmaux ont une influence profonde sur Jaurès. Candidat à la partielle, soutenu par les ouvriers de Carmaux, Jaurès est élu député en janvier 1893.

La République sociale sur tous les fronts et l’unité !

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