AU-DELA DU SIMPLE DIAGNOSTIC , IL FAUT AGIR
Depuis des décennies, la financiarisation du capitalisme mondial et l’absence de régulation des mouvements de capitaux au niveau mondial ont rendu possibles des montages financiers toujours plus complexes et opaques permettant le recyclage d’argent sale venant de la prostitution, de la drogue ou de trafics divers : armes, animaux protégés ou tout simplement de la fraude fiscale ; certains états s ‘en alarment, beaucoup sont complices : monsieur Jean Claude Juncker, président de la Commission Européenne, n’est-il pas le même Juncker Jean Claude qui, premier ministre du Luxembourg , pays fondateur de l’Union Européenne, a organisé un des plus efficaces paradis fiscaux mondiaux. Pas surprenant donc que l’Union Européenne n’ait pas voulu protéger ses peuples, cédant par exemple aux demandes dérogatoires du gouvernement britannique qui n’avaient pour but que de protéger La City, une des plus grandes plaques tournantes de la finance internationale.
Le « Panama papers » n’est pas le premier phénomène du genre –affaire wikileaks, HSBC, UBS, il est toutefois le plus important. Il a nécessité des mois de travail pour des journalistes appartenant à des groupes de presse de nationalités différentes ; que leur travail soit salué ; la presse, en l’occurrence, a parfaitement rempli sa mission d’investigation et de recherche de la vérité.
L’ampleur des mouvements de fonds révélés nous conduit à rappeler des réalités connues de longue date :
Si une coopération entre groupes de presse internationaux a rendu possible l’accès à la connaissance, on ne comprendrait pas qu’une même coopération internationale ne permette d’engager une action d’ampleur puisque ce sont tous les états qui sont victimes de ces circuits parallèles. Face aux promesses non tenues : « les paradis fiscaux, c’est fini », Nicolas Sarkozy ; « Je mènerai une grande réforme fiscale » candidat François Hollande,
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