Pour ses vœux 2014 aux français, le Président de la République a décidé de maintenir le cap de la compétitivité et de renforcer son pas de deux avec le MEDEF !
« Moins de charges sur le travail, moins de contrôles sur les activités et en contrepartie plus d’embauches et de dialogue social ». Le pacte de responsabilité proposé aux entreprises s’inspire directement des propositions patronales et fait déjà le bonheur de Pierre Gattaz qui attend mi janvier pour découvrir les nouveaux cadeaux fiscaux et les nouveaux allègements de charges qui lui seront octroyés.
Inversement, dans les propos de François Hollande, on ne retrouve aucune référence à la souffrance sociale, nulle empathie envers une population qui a déjà été durement touchée par la précarité et le chômage ; pas la moindre référence aux organisations syndicales ! Et la reprise du discours patronal sur les prétendus "abus" de la Sécu ! Au contraire, la perspective d’avancer par décrets pour accélérer le mouvement de réformes, de procéder à de nouvelles réductions dans les dépenses publiques impactant directement les collectivités locales et la protection sociale vient encore rétrécir l’espace des solidarités. Et que dire des deux seuls changements intervenus au 1er janvier 2014 : la hausse de la TVA et l’acharnement du procureur contre les 5 de Roanne alors même qu’aucune lois d’amnistie n’a été votée depuis juin 2012 ! Bref, Hollande et son gouvernement ont choisi d’accentuer encore le cours libéral de leur politique, au mépris de l’urgence sociale
Le Front de gauche s’oppose à la politique libérale de ce gouvernement dont l’orientation nourrit la désespérance et fait le lit de l’extrême droite.
Les voeux d’Hollande, c’est l’accélération d’une politique de droite. Les nôtres c’est la construction d’une alternative de gauche dans les mobilisations et les échéances électorales