Le président de Syriza est à Paris pour une visite de deux jours dans le cadre de sa candidature à la présidence de la Commission européenne au nom du Parti de la gauche européenne (PGE). Temps fort de sa venue en France, Alexis Tsipras a tenu une rencontre publique à l’invitation de Pierre Laurent, Président du PGE, le 3 février au siège du Parti communiste français.

"Nous allons faire ensemble le voyage de l’espoir et du changement pour changer l’Europe mais aussi pour changer nos vies", a promis le candidat à la présidence de la Commission européenne. "Nous pouvons envahir la Bastille du néolibéralisme global qu’est l’actuelle Europe néolibérale. " Prenant acte que "les socialistes rejettent leurs mandats progressistes et deviennent "co-managers" du consensus néolibéral avec Merkel", Alexis Tsipras constate que "si le gouvernement de François Hollande était différent, je pense que toute l’Europe aujourd’hui serait différente."

"Nous devons demander avec force aux socialistes : êtes vous avec l’Europe des marchés et du capital ou avec l’Europe des peuples ?", demande le leader de Syriza qui pose d’emblée les ambitions du Parti de la gauche européenne : "Nous avons besoin d’une transformation écologique et politique totale de l’Union européenne.

Condamnant "l’extrême droite populiste qui représente le plus grand drame de l’Europe", particulièrement en Grèce où "Aube Dorée prétend être une force anti-système mais n’est rien d’autre que le bras armé du système", le candidat du PGE affirme : "Le 25 mai nous serons la surprise parce que vos luttes sont nos luttes et les nôtres sont les vôtres."