Communiqué des élues républicaines-socialistes au Conseil de Paris à propos de l’Hôtel-Dieu

Paris, le 20 juin 2014

Nous voulons tout d’abord nous réjouir du nouveau souffle qui peut être donné à l’Hôtel-Dieu par ce nouveau projet présenté par M. Martin Hirsch, directeur général de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris.

Le premier projet Faugère-Capron-Fagon-LeGuen, présenté comme « hôpital debout », condamnait un hôpital situé dans un endroit stratégique, au centre de Paris, à côté du plus important nœud de communication francilien, à la fois hôpital d’excellence et hôpital de proximité.

Le symbole de cette casse du plus vieil hôpital parisien était la fermeture des urgences, un service qui reçoit 90000 patients par an.

Au côté de la CGT, le personnel soignant et médical est mobilisé depuis plus de 3 ans.

Avec quelques élus (dont l’ancien président du groupe communiste et le maire socialiste du 4ème), les élues républicaines-socialistes ont tenu bon aux côtés du personnel hospitalier, et cela depuis l’hypothèse d’un déménagement du siège de l’AP-HP dans les locaux de l’Hôtel-Dieu, déménagement qui annonçait la condamnation de l’hôpital. Les élues républicaines-socialistes ont toujours cru en un projet alternatif travaillé, argumenté et prolongeant les missions de santé publique nécessaires en ce lieu.

Grâce à l’implication d’Anne Hidalgo, maire de Paris, une nouvelle orientation a été donnée à l’AP-HP avec la nomination à sa tête de Martin Hirsch. Une nouvelle ère a été ouverte permettant de remettre à plat l’ensemble des discussions.

Elles ont abouti aujourd’hui à ce nouveau projet. C’est une première victoire que nous saluons. Victoire pour les personnels mobilisés avec leurs représentants. Victoire pour les élus qui les ont soutenus. Fierté pour les élues républicaines-socialistes de les avoir accompagnés dès le début de ce combat.

Les élues républicaines-socialistes appellent cependant à la vigilance. Les tenants de la transformation de l’Hôtel-Dieu en « super dispensaire » peuvent tenter de faire remettre en cause cette belle avancée.

Marinette BACHE et Karen TAÏEB